poème d'Eugénio de Andrade

Ce qui respire en toi ce sont les yeux,
le bleu d'un soleil sans rides,
les premières eaux de la caresse.

La bouche a un tel goût de barque !-
cela s'appelle jeunesse, quelquefois,
ou étoile de sang vif.

Le dos tourné à la nuit, la terre
tant qu'elle brûle est presque un fleuve.

Eugenio de Andrade- Matière solaire (poésie Gallimard)
copie d'une carte de chez Diagram

Comments

[Aïcha]

je vais toujours le mieux que je peux Enn' j'essaye en tous cas.

je ne suis toujours pas retombée sur ce fameux poème dont je te parlais, mais j'y retomberai nécessairement un jour, alors je viendrai le déposer là, si, nous les blogueurs on a toujours la liberté de le faire!

[Ennairam]

Aïcha, j'espère que tu vas bien...

[jubilacion]

et j'avais écrit un poème dessus, si je le retrouve, c'était il y a bien longtemps! je viendrai te le mettre ici.

Beau le poème que tu as trouvé

Bonne journée Enn

[Blue]

C'est beau !