les quatrains d'Ommar Khayyam

Ne te dépense pas en tristesse insensée, mais sois en fête.
-Donne, dans le chemin de l'injustice, l'exemple de la justice,
-Puisque la fin de ce monde est le néant,
- Suppose que tu n'existes pas, et sois libre.

Omar Khayyam

traduit du persan par Charles Grolleau    Ed. Gérard Lebovici

Comments

[filou]

En ces temps glacés, les crampons sont une nécessité

[Giovinetta]

c'est exactement ce que j'ai ressenti quand mon couple s'est défait : pour pouvoir avancer, oser traverser une place, une rue, un groupe... penser être transparente, recroqueviller, tenir moins de place. Cela a marché.
peut-être après tout l'extrême timidité est-elle une façon de trop penser à soi, se cramponner à la sensation d'être soi ?
Ce qui n'enlève rien à l'incertitude qui sous-tend le fait d'avoir à se cramponner

[filou]

J'aime bien décortiquer cet Omar aussi qui nous livre les saveurs subtiles de la vie

[laouen]

lu quelque part... "de toute façon, on n'échappera pas au pire, alors envisageons le meilleur...
çà n'a pas vraiment de rapport avec les lignes d'Ommar Khayyam, mais j'aime cette vision positive des choses.
Etonnant, cet appel à se nier, en refusant son existence.
Mais je comprends bien le fond. Ne pas s'attacher, même pas à soi, conduit à avancer librement.
J'ai tendance à aimer, sincèrement, tout ce qui m'entoure. Je dois donc être loin de cette notion là de liberté.