23 février 2011
le sel de la langue
Ce matin, à la faveur d'un instant de récréation, j'ai eu envie de lire un poème d'Eugenio de Andrade, pas un de ceux qui sont déjà dans ce blog, un autre...Ne m'ont été accessibles que ceux en portugais, langue que je n'ai jamais étudiée, celui-ci a chanté à mes yeux...
Poema XVIII
Impetuoso, o teu corpo é como um rio
onde o meu se perde.
Se escuto, só oiço o teu rumor.
De mim, nem o sinal mais breve.
Imagem dos gestos que tracei,
irrompe puro e completo.
Por isso, rio foi o nome que lhe dei.
E nele o céu fica mais perto.
Eugénio de Andrade
Ecoutez absolument la dernière émission "sur les épaules de Darwin" (du samedi 19 février) pour savoir que l'on touche avec les yeux et que l'on peut entendre les couleurs
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